Dans le cadre de notre projet la « Décolonisation de la pensée », nous avons le plaisir de vous inviter à participer ce mercredi 07 mars de 14h à 17h au premier parcours organisé autour de l’activité « Bruxelles en Lutte(s) ».
Ce projet voudrait mettre l’accent sur l’importance de nous réapproprier l’histoire des luttes sociales dans notre ville, comme un élément fondamental dans la construction d’un regard critique sur notre société contemporaine, à travers l’histoire et la mémoire.
Nous voudrions donc mettre en perspective l’importance de l’organisation et la résistance citoyenne, ainsi que les processus de construction des espaces de socialisation et d’échanges intergénérationnels, pour lutter contre les différentes formes d’exclusion.
Nous considérons que l’histoire est, généralement, écrite en fonction des intérêts de ceux qui détiennent les différents formes de contrôle et de pouvoir (politique, économique, scientifique, médiatique), ce qui contraint notre société à une vision très restreinte de la réalité, laissant de coté la subjectivité et les histoires de tous ceux et celles – chômeurs, jeunes, ouvriers, artistes, mouvements sociaux, migrants -, qui, d’une manière ou d’une autre, se battent et subissent les injustices du pouvoir.
De ce fait, à travers une démarche sur le travail des mouvements sociaux, nous avons invité quatre associations amies – CMCLD (Collectif Mémoire Coloniale et Lutte Contre les Discriminations), Jeunes FGTB, CRER (Collectif contre les Rafles, les Expulsion et pour la Régularisation) et la Fondation Mémoire d’Auschwitz – afin de nous guider dans cette découverte entre histoire et mémoire, autour de quatre lieux symboliques des luttes sociales à Bruxelles: lutte du mouvement ouvrier (ancienne maison du peuple), lutte du mouvement de résistance antifasciste ( ancienne couvent du très saint-sauveur), lutte du mouvement dé-colonial (future place Lumumba) et lutte du mouvement des sans-papiers (ancienne occupation église Saint Boniface).
Nous voulons donc donner la parole aux activistes et aux mouvements sociaux, afin de jeter des ponts entre notre histoire récente et la nécessité actuelle de continuer à mener de nouvelles luttes sociales et de construire des liens de solidarité, dans un moment où l’individualisme et les ravages du capitalisme et du néo-libéralisme se font ressentir.